Comment le dire, depuis quelques semaines je suis dans le jus comme c'est pas possible. Qui dit rush dit fatigue, qui dit fatigue dit j'atteins mes limites et je pète les plombs. Tout m'énerve. En partant de moi jusqu'à mon chat, tout me tombe sur les nerfs. En moment de trop plein, j'éclate et ça finit souvent en larmes. Je ne sais pas c'est plus fort que moi, j'ai une sensibilité accrue. Je suis too much à longueur d'année.
Les animaux sont un grande source d'angoisse. Je ne peux pas vivre en sachant que l'oiseau qui vient de foncer à 100 km dans ma fenêtre ne se relève pas. (Fait vécu) Je ne peux pas regarder le chien qui erre seul dans la rue en me disant qu'il ne trouvera jamais son maître. Je l'avoue, j'ai nourri l'écureuil au travail... à plusieurs reprises. Il revenu me narguer avec un biscuit au chocolat quelques semaines après. Il devait se dire que ma pomme était d'une platitude... Et là je ne parle pas du chat trouvé, baptisé Whippet qu'il m'a fallu amener au refuge. Dur moment... j'y pense encore au maudit chat...
Je pensais qu'avec l'âge venait une sorte de relativisme, une sorte d'éloignement face aux situations. Hé non ! Je suis une petite bête avec des antennes. Je capte tout et je l'enregistre et je le vis intensément.
J'ai tendance à penser que, même si on se brûle beaucoup plus facilement et sans doute plus souvent, être too much en vaut la peine. Parce que tant qu'à vivre, aussi bien vivre à fond. Je sais, je sais, il y a des démesures dont on se passerait bien... Mais je n'ai pas le secret du dosage pour ça.
RépondreSupprimerJe suis assez d'accord. De toute façon je suis faite comme ça alors aussi bien en profiter.
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