En ce moment je me tiens tranquille. Pas immobile, juste tranquille.
(En fait, je vais à 100 km/h dans le boulot j'ai tu dis que je me sens tellement aux bons endroits au bons moments.* Mon horaire du temps a pas d'estie de bon sens mais je suis heureuse de ce qui m'arrive. Il y a de ça longtemps, (je peux déjà dire ça) 10 ans je disais que ce qui primait était la carrière. Je me disais que le reste attendrait parce que ce que je pensais vouloir à ce moment là ce serait d'être une femme avec un boulot et un avenir. (L'image de la femme indépendante et émancipée.) Je peux faire un High Five à la moi âgée de 18ans et lui dire avec enthousiasme: ''we did it girl !'') *je sais c'était une longue parenthèse.
Je deviens émotive, je vais avoir 28 ans dans moins de 2 mois. Je ne sais pas si ça m'angoisse. En fait, complètement. Je vais retourner à temps très partiel aux études question d'être fière de moi-même et d'avoir une maîtrise en poche. Et je me rends compte que je n'ai pas de plans de vie et que je ne suis pas tout à fait autonome financièrement et ce malgré mes emplois. (la parenthèse sur mon choix de carrière une autre fois.) J'ai déjà eu la psychose de mettre en calendrier ma vie. Horrible. Doublement plus angoissant de mettre des projets dans le temps.Je savais ce que j'allais faire, quelle année, la journée était presque entourée. Folle raide. Ça n'a pas duré non plus. J'ai de ces lubies des fois...
Donc, je reprends, je vois mon entourage se poser. On commence à faire des plans d'avenir. On commence à aller habiter ensemble. Il y a du mouvement.
Moi ? Ouais moi... heu bien, je regarde ça aller. C'est le retour du balancier.
Et puis, c'est pas comme si j'étais toute seule, il me reste toujours mon chat pour me réveiller grâce à ses ronflements. ..... pas encore vieille fille, bientôt, mais pas encore.
