Carpe Diem ou quoi encore, vivre au jour le jour ? J'en suis incapable. Novembre est arrivé et ma tête est déjà rendu aux Temps des Fêtes. Je déteste ce temps. C'est pas le trop plein que je redoute mais le vide. Ces minutes à être seule avec moi-même à me remémorer les années passées. Ces années où je me sentais choyée d'avoir autant de gens autour de moi, d'avoir autant de gens à aimer.
J'aurais envie de dire que parfois l'ignorance est un baume sur les coeurs. Ce qu'on ne sait, ce qu'on n'a jamais ressenti ne peut nous blesser. Je ne veux plus subir mes souvenirs, mes émotions, ma peine. J'ai pas trouvé encore le bouton mais j'y travaille. J'y travaille fort ...
Je sais que je me suis déjà exprimé sur le sujet, mais, que ça reste écrit, le temps des Fêtes est le moment ou tu seras justement entourée de beaucoup de ces gens qui t'aiment et que tu aimes. Tu es toujours aussi choyée d'avoir ces gens.
RépondreSupprimerY'a tout plein de plein, la naïve.
Judith
Chère Naive,
RépondreSupprimerque tu porte bien ton nom. Pardonne-moi d'oser par cet écrit crever ainsi ton regard de rêve sur l'amour qui entoure les fêtes. Peut-être est-ce moi qui ne vit pas sur la même planête ?... Si tu observes bien les gens autour de toi, une majorité de ceux-ci te parleront de leur obligations familiales entourant les fêtes comme quelque chose de lourd, voir même pénible... Il y a toujours des gens que nous n'avons pas envie de voir, que nous ne cotoyons pas réellement mais qu'il faudra croiser à cause de ce fameux Noel...
L'important c'est d'être effectivement avec ceux qu'on aime, mais en fait les fêtes nous poussent souvent vers des activités obligées qui dénaturisent l'amour qu'on devrait y retrouver, sans compter les histoires de cadeaux, de party de bureau, de famille de l'un ou de l'autre et tout le stress qui va avec et j'en passe...
Encore une fois, tout est vraiment une question de point de vue. Pour moi, un Noel seule (ou à peu près) conrrespondrait davantage à l'image d'une Oasis, pour une fois les vacances de Noel pourraient avoir un air de repos, un air de liberté, un air qui nous laisserait l'espace de voir que ceux qu'on aime vraiment, amoureux ou pas inclut.
Mademoiselle La Naive, croyez-moi le bonheur est sous votre nez, il n'a pas toujours d'odeur, mais si on sait regarder du bon côté, il arrive qu'on puisse le reconnaître et se rendre compte qu'il ne nous avait pas vraiment quitté.
Égoistement je ne suis pas pressée de vous voir l'attrapper car en attendant cela vous pousse à nous livrer vos pensées, et de ça je m'en ennuierai...
Toujours votre A.S.