San Francisco, juillet.
Je t'ai jeté à l'océan. Pas de bouteille parce que c'est un point de non-retour. Je t'ai noyé. Je ne t'ai pas regardé couler. Je ne regarderai plus en arrière, pas vers toi.
Plus de jonc, plus rien de tangible, de sensible. J'ai laissé partir la grosse partie de toi qui me restait.
Un jour je te dirai, je te raconterai. Je répondrai à ce p.s laissé à la fin de ton dernier courriel. En attendant j'en suis à la conclusion d'un chapitre, le tien.
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